Pourquoi ?
Pour vous raconter mes histoires, mes pérégrinations, partager mon expérience de jeune retraitée avec vous, vous accompagner dans cette nouvelle page qui s’ouvre : la fin de la vie active.
Nous sommes des seniors. Par définition, nous n’intéressons plus grand monde excepté quelques annonceurs qui nous imaginent avec un portefeuille bien garni. Dommage. Dommage que nous vivions dans une société qui n’honore ni ne respecte ses anciens. Dommage qu’on jette à la benne sans regrets tant de talents, de compétences, de savoir-faire et d’expérience. Dommage qu’on nous considère comme périmé-e-s de plus en plus tôt. Dommage que les entreprises (pas toutes) préfèrent raisonner en chiffres plutôt qu’en capacités de travail, engagement et connaissances.
Est-ce à dire que nous sommes fini-e-s ?
Certainement pas !
Car nos compétences, nos savoir-faire, nos expériences nous appartiennent en propre et il ne tient qu’à nous de les utiliser comme bon nous semble puisque l’énorme avantage de la retraite est de disposer de tout son temps, de toutes ses ressources et de toutes ses capacités. Alors à nous de trouver notre voie, notre essence, l’endroit où nous nous sentons heureux, utiles, efficaces, vivants, sans tenir compte des a priori ou des cruautés d’une société qui veut nous invisibiliser.
On ne va pas se plaindre ici, ni pleurer sur notre sort. Mais VIVRE.
Aller de l’avant, construire notre avenir, penser à nous, tracer notre route, rester fidèles à nous-mêmes et à nos projets. C’est un très beau programme. Une promesse de bonheur et d’épanouissement personnel. L’espoir d’une vie libre, sans autres contraintes que celles que nous nous imposerons.
Après des années de galère, c’est un grand OUI que j’adresse à ma nouvelle vie de jeune retraitée.
Bientôt également pour moi. Fin septembre.
Je n'apprehende pas du tout, au contraire. Je me languis.
Cependant de se sentir accompagnée, d'échanger sur le sujet ne pourra que m'être enrichissant et profitable .
Comment s'occuper, comment se faire accepter. Vaste projet.
Merci Catherine pour l'idée.